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au papier, ni entre eux, et la solution passera presque incolore. Les globules qui restent sur le filtre sont lavés plusieurs fois avec de la solution de sulfate de soude, puisqu’ils sont desséchés dans le vide. Une fois secs, on les épure des matières grasses au moyen de l’éther, des matières animales par l’action de l’alcool, et enfin du sulfate de soude par l’eau, qui ne peut plus les dissoudre.

Dosage des parties liquides et solides du sérum. — Voici comment on dose les parties liquides et solides du sérum. On laisse coaguler une certaine quantité de sang, on sépare le caillot du sérum et l’on pèse l’un et l’autre séparément. En évaporant le sérum au bain-marie et en desséchant le résidu à 100°, on reconnaît les proportions des matières solides et de l’eau, mais on n’a pas ainsi la totalité du sérum, puisqu’une portion est restée dans le caillot. Pour apprécier cette portion, on dessèche le caillot à 100° ; la perte de poids qu’il subit représente l’eau du sérum qui se trouvait dans le caillot : de la connaissance de cette eau on déduit celle du sérum lui-même.

Dosage simultané de la fibrine et des globules. — On dose tout à la fois la fibrine et les globules, en lavant successivement avec de l’éther et de l’alcool le caillot sec obtenu dans l’expérience précédente : on a ainsi la fibrine et les globules réunis, d’où l’on retranche le poids connu de la matière solide du sérum interposé.

Dosage de l’albumine. — On apprécie l’albumine de deux manières différentes, suivant qu’on veut en connaître la quantité totale contenue dans le sang, ou seule-