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tation, d’alimentation, exercent probablement une influence sur les proportions de la fibrine ; elle est si peu considérable, qu’elle n’a pas été encore déterminée jusqu’à présent.

La fibrine peut augmenter ou diminuer sous l’influence d’une foule de causes pathologiques différentes. Mais remarquons en passant que si l’augmentation des globules de l’albumine est rare, et que si leur diminution, au contraire, est un fait très commun ; remarquons, dis-je, que le contraire existe pour la fibrine, c’est-à-dire que l’élévation de son chiffre est aussi fréquente que l’augmentation de celui des globules et de l’albumine l’est peu.

Augmentation du chiffre de la fibrine. — Quelque légère qu’elle soit, elle peut néanmoins être constatée dans un certain nombre de maladies. C’est ainsi qu’elle apparaît dans la cachexie aqueuse et dans les phlegmasies légères, assez intenses toutefois pour déterminer un mouvement fébrile. Les érysipèles et certaines angines, chez l’homme, revêtent encore ce caractère.

Nous avons trouvé des exemples de cette augmentation considérable de fibrine dans la pleurésie, la pleuropneumonie, les entérites, les affections rhumatismales aiguës du bœuf, du mouton, du porc.

On remarque aussi une certaine augmentation dans la fièvre inflammatoire ou angéioténique, la bronchite, la péritonite, et toutes les phlegmasies des autres organes.

Diminution du chiffre de la fibrine. — La diminution de la fibrine se manifeste dans les fièvres typhoïdes ou typhoses, la petite vérole des vaches ou variole, la