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Page:Chevallier - Quelques mots de chimie pathologique.djvu/28

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se distingue de l’albumine en ce qu’il ne se produit pas par l’action de la chaleur. Pour affirmer la présence de l’albumine dans l’urine, il faut donc qu’elle soit troublée par l’action de la chaleur et par celle de l’acide nitrique.

Recherche du sucre par la réduction des sels de cuivre. — Pour préparer la liqueur qui sert au dosage du sucre, et qui est due à Fehling ; on fait dissoudre 130 grammes de soude caustique dans 500 grammes d’eau distillée, et on y ajoute une solution de 160 grammes de tartrate de potasse neutre dans 100 grammes d’eau distillée ; ces deux solutions doivent être faites à l’aide d’une douce chaleur et mélangées chaudes. On verse peu à peu et en agitant une solution de 40 grammes de sulfate de cuivre cristallisé dans 160 grammes d’eau distillée. À chaque addition il se forme un précipité bleu qui disparaît promptement et la liqueur garde une belle couleur bleue. On complète le volume avec de l’eau distillée de façon à obtenir 1,155 centimètres cubes de liquide ; 10 centimètres cubes de cette liqueur sont réduits par 5 centigrammes de glucose ; ce qui est manifesté par la décoloration de la liqueur. Cette liqueur s’altère en vieillissant ; aussi est-il bon de la titrer de temps en temps ; on prend alors une solution de glucose parfaitement pure et on cherche si 10 c. c. de la liqueur sont réduits exactement par une portion de la solution de glucose en contenant exactement 0 gr. 05 centigrammes.

Dosage du sucre. — On commence par décolorer l’urine au moyen de quelques gouttes de sous-acétate de plomb très-concentré ; on filtre, puis on l’introduit dans une burette divisée en dixièmes de centimètres cubes.