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Page:Chevallier - Quelques mots de chimie pathologique.djvu/41

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minue. Dans les maladies chroniques la caséine demeure toujours au-dessus de la moyenne physiologique. L’augmentation se fixe principalement dans ces maladies sur le beurre ; le sucre ne subit pas d’accroissement et les sels gagnent quelque chose. Dans la pleurésie chronique, la composition du lait s’éloigne très-peu de l’état normal. Le poids de l’eau et celui des parties solides a un peu varié.

Dans l’entérite chronique, l’eau descend à un chiffre très-inférieur, et les parties solides augmentent ; cette augmentation porte surtout sur le beurre et sur le sucre. La caséine est normale et les sels se trouvent diminués de moitié.

Dans les cas de métro-vaginite chronique, l’eau se trouve fortement diminuée, le beurre très-augmenté, et la caséine est diminuée.

Dans le cas de diarrhée, le sucre, la caséine et les sels sont, à très-peu de chose près, dans leurs rapports naturels. Mais le beurre subit une dépréciation très-marquée et, de plus, le chiffre des parties solides est au moins diminué de 1/4 de ce qu’il était à l’état physiologique.

Dans la fièvre aphtheuse ou cocotte, le lait diminue pendant la période aiguë. M. Hulin proscrit l’usage du lait non bouilli et celui du beurre d’origine suspecte.

Dans certaines affections des glandes mammaires on rencontre dans le lait des corpuscules de mucus, divers infusoires, de la fibrine, des débris d’épithélium. L’albumine s’y rencontre aussi lorsque les mêmes glandes sont le siège d’une inflammation.