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334 PEINTURKS.

regorgeait d'une foule innombrable de citoyens mas- sés dans les corridors, dans les salles, dans les cours, comme dans les rues, les places publiques, et jusque sur les toits des maisons depuis le Palais de Justice jusqu'à la Convention.

Dans la partie des dessins et estampes nous revien- drons sur un détail de cette composition.

LA MORT DE MARAT. Peint par Ilauer, exposé au Salon de 1793. Voir le livret du salon du Louvre, pour ladite année, n** 447.

Tableau de 0'",(50 de hauteur sur 0'",48 de largeur, — Propriété de iM. Ch. Vatel, avocat. — Reproduit par le procédé héliographique. Voir la section des dessins et estampes.

u Marat était dans son bain, vêtu d'un peignoir et occupé d écrire ce que lui disait Charlotte Corday... » (Dossiers criminels, par C. Vatel.)

L'artiste a saisi l'instant où l'assassin, après avoir frappé sa victime et sans la quitter du regard, s'ap- prête à fuir.

Dans nulle autre composition, Ch. Corday n'a atteint au degré d'expression, de mâle beauté que la sympa- thie de l'artiste lui a prêté.

MARAT A LA TRIBUNE. Peint, selon nous, par Simon Petit. — Tableau d'environ 0'",60 de hauteur sur 0*,45 de largeur.

La scène, autant que nos souvenu^ peuvent être dèles, représente une séance de la ConventioD natio- nale ; à gauche, sur le premier plan, la tribune des ora- teurs où Marat, vêtu de la houppelande, les vêtements entr'ouverts sur le sommet de la poitrine, la tête nue.