PIÈCES HISTORIQUES. 4«3
culottes, soutiens inébranlables de la Liberté, etc. Rue de la Bucherie, n» 26.
Air : Cœurs sensibles, cœurs fidèles. (De Figaro.)
Amis qae notre complainte
Retentisse avec éclat
Ne formons tous qu'une plainte
Sur la perte de Marat.
Chacun est saisi de crainte
En voyant cet attentat
Fruit d*ua complot scélérat, (bis)
Ce coup qui perce notre &me A Jamais d'un vif regret. Part de la main d'une femme Abandonnée au forfait. Satan créa cette in Ame On y voit en chaquo trait Du tentateur le portrait, {bis)
Pour écarter les alarmes Par un faux air de douceur Son abord offre des charmes Qui déguisent sa noirceur Source d'éternelles larmes. Ce monstre plein de fureur Nous ravit un bienfaiteur, (bis)
Du peuple, ami véritable. Combien ton trépas affreux Dans un état lamentable Va plonger de malheureux, De ta mort, inconsolable. On doit invoquer les cieux Contre les ambitieux, {bis)
Gravure en manière noire, devenue rare.
(La même). Roproduite dans le journal L'Autographe^ du !•'• octobre 1864. — Hauteur de la grav. seule- ment» 0",149 sur 0",149 de large.
MORT DE HARAT. Dessinée d*après les portraits originaux. (Signée dans la gravure) : R. L. Dumoulin, sculp. — Gravure du temps, mais reproduction infé-