Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/105

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ravant la baguette tournait parfaitement entre ses mains, mais elle fut encore immobile[1]. »

103.Je ne tire en ce moment aucune conséquence de cette citation ; je ne le ferai que plus tard : il suffit qu’on remarque que ce sont de véritables expériences.

Dans un premier temps, la baguette tournait entre les mains de Mlle Ollivet.

Dans un temps postérieur où elle avait la pensée que la baguette pouvait ne pas tourner, sans en avoir la certitude, la baguette n’a pas tourné.

Voilà le résumé de la citation ; plus tard, j’en développerai la Conséquence.

104. Enfin, la dernière citation que je ferai est précédée de cette réflexion du père Lebrun : « Vous allez voir dans le fait dont je vous ai promis le récit, que cette cause (qui fait tourner la baguette) s’accommode aux désirs des hommes et quelle suit leurs intentions. »

105.Quelques personnes souhaitant que ce qui était arrivé à Mlle Ollivet arrivât à quelques-uns de ceux qui se servaient pratiquement de la baguette avec succès, on jeta les yeux sur une demoiselle Martin, fille simple et fort sage, dit l’auteur des Lettres ; son père était un marchand de Grenoble.

Elle avait découvert des métaux dans des caves, elle avait reconnu l’endroit où une cloche était cachée sous l’eau depuis le débordement de la rivière qui avait emporté le pont du faubourg.

  1. Lettres du père Lebrun, pages 276-280.