Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/124

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pratiques suspectes qui y sont expliquées et condamnées. »


Autre approbation de Michel le Breton, curé de Saint-Hippolyte.

« … Mais ce qu’il y a de plus considérable, c’est qu’on y trouve des règles certaines pour démêler les effets naturels d’avec les surnaturels, et les effets qui viennent de Dieu d’avec ceux qui viennent des démons. L’esprit et l’érudition de l’auteur éclatent : sans faste dans tous les endroits du livre. Je l’ai lu avec exactitude, et je le crois très-utile au public… »


Autre approbation de Darnaudin, curé de Saint-Martin à Saint-Denis en France, et de Nolet, docteur de Sorbonne.

« L’usage des superstitions dans le paganisme n’a point de quoi nous surprendre. C’est ce qu’y devait introduire l’esprit d’erreur et d’illusion qui présidait à cet état de ténèbres : mais que dans le christianisme, qui est un état de lumière et où la vérité préside, l’on donne encore dans les mêmes abus, qu’on se laisse éblouir par des pratiques dont on découvrirait aisément le faux, pour peu que l’on voulût faire usage de la raison et de sa religion, c’est ce qu’on ne saurait trop déplorer et sur quoi les fidèles ne sauraient être trop instruits. Ils le seront parfaitement et d’une manière utile dans cet ouvrage qui a pour titre : Histoire critique des pratiques superstitieuses, etc. ; ouvrage où l’illustre et savant auteur a su réunir, avec toute la politesse du style, ce que les preuves ont de plus solide,