j’ajoute à l’appui de cette observation de Thouvenel le passage suivant d’une Lettre qui lui est adressée par M. le comte de M…, datée de Chagny… : J’étais alors très-persuadé ; mais j’ai lieu de soupçonner que cette baguette est un peu aidée par un mouvement d’épaule presque insensible. Quoi qu’il en soit, je n’en crois pas moins aux sensations étonnantes de Bleton, je lui ai conseillé d’abandonner le moyen de la baguette, n’en ayant pas besoin pour confirmer un phénomène très-réel (page 188).
Bleton trouve les sources lors même qu’il a un bandeau sur les yeux, et les avant-bras seulement libres.
La baguette lui tourne surtout quand il est sur la verticale de la source ; cependant il y a souvent une déviation légère.
Elle tourne quand il est monté sur un arbre, sur une échelle, sur les épaules d’un homme qui ne ressent aucune impression de la source qui se trouve au-dessous de lui.
Bleton est sensible à l’impression de l’eau souterraine quand il a la tête en bas et les pieds en haut. Mais la baguette placée sur la plante des pieds ne tourne pas, ce qui est d’accord avec la remarque faite précédemment, du tour de main ou d’un mouvement d’épaule presque insensible.
Lorsque Bleton s’écarte de la source, la baguette cesse de tourner, et lorsqu’elle est parvenue à une distance déterminée et invariable, la baguette se remet en mouvement, mais cette fois elle ne fait qu’un tour sur son axe et le mouvement est inverse du premier, c’est-à-dire d’avant en arrière, La distance de ce point