et leur mode d’action, qu’il serait peu philosophique de nier les phénomènes uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. Seulement nous devons les examiner avec une attention d’autant plus scrupuleuse, qu’il paraît plus difficile de les admettre. »
Or, c’est précisément cet examen attentif et scrupuleux auquel j’aurais désiré que M. de Tristan se fût livré, en s’occupant de recherches sur un sujet aussi vague que l’est la baguette divinatoire, même quand on l’appelle furcelle.
C’est à ce point de vue que je les critique ; car l’auteur, instruit comme il l’est dans les sciences positives, et n’ayant pas voulu qu’on le confondît avec un sourcier, un hydroscope maniant la baguette pour découvrir des sources ou des métaux, aurait dû ne donner que des expériences précises, contrôlées les unes par les autres, et n’en tirer que les conclusions qu’en aurait déduites tout esprit logique, en supposant les expériences exactes. Résumons les recherches sur quelques effluves terrestres.
149.Il se dégage des effluves des couches terrestres, mais en quantités très-inégales, de sorte que le sol est excitateur ou neutre, suivant qu’il agit ou qu’il n’agit pas sur la furcelle par l’intermédiaire du bacillogire.
Ces effluves sont d’une nature électrique ; ils passent dans le corps du bacillogire et sont dispersées ensuite dans l’atmosphère par ses yeux, ses cheveux, etc. ; un bonnet de soie les arrête en partie.