suivant Gerboin, que le disque. Mais si on superpose sur celui-ci un second disque qui en fasse un couple voltaïque identique au premier, le pendule, également attiré par les deux piles, oscillera dans le plan vertical qui les sépare, et les oscillations ne seront plus coniques mais planes.
Selon moi, la pile, pas plus qu’un seul disque, n’a d’action sur le pendule. Mais Gerboin ayant pensé que la première devait l’emporter en puissance sur le second, le mouvement a eu lieu conformément à cette pensée. Dans la seconde expérience, suggérée par l’idée d’égalité de puissance de deux piles semblables, le mouvement, conformément à l’idée, a dû procéder d’une action moyenne dont la conséquence pour Gerboin a été des oscillations planes, et notons en outre que la vue dirigeait le mouvement que la pensée concevait possible.
225.Gerboin dit que les oscillations cessent lorsqu’on ferme les yeux brusquement, résultat conforme à mon observation ; mais la conséquence de ce fait est loin d’avoir été pour lui ce qu’elle a été pour moi. La raison en est simple. Gerboin a fait cette expérience d’après une théorie préconçue, si vraie à ses yeux, que toutes ses recherches n’ont eu qu’un but, celui de l’étendre ; et toujours avant d’exécuter une expérience, il a eu la pensée ou l’intention d’obtenir un tel résultat, tandis qu’en faisant cette expérience, mon but a été le contrôle d’une induction déduite d’expériences antérieures.
224.Le livre de Gerboin, aussi bien que celui de