221.Gerboin, après avoir observé que le pendule tenu au-dessus d’un disque de zinc décrit un cône en allant de gauche à droite, tandis qu’au-dessus d’un disque d’argent il le décrit en allant de droite à gauche (pag. 35 et 36), dit (note pag. 45 et 46) : « … Dans toutes celles (les expériences) qui ne demanderont pas une forme particulière de mouvement, on cherchera à faire naître un mouvement circulaire régulier ; à cet effet, on pourra placer au-dessous du pendule un disque de zinc ou d’argent. »
En faisant anciennement cette expérience, je constatai que la nature des corps était indifférente, pourvu qu’ils présentassent une forme ronde. Aussi l’expérience répétée avec des disques de divers métaux, des gâteaux de résine, des disques de verre, des cercles de papier et de carton, et un simple trait circulaire tracé sur une planche, réussit-elle toujours. Mon intention était évidemment d’observer des oscillations coniques, ou, ce qui revient au même, de voir le pendule décrire des cercles. Eh bien, la vue fixée sur une forme circulaire déterminait le mouvement musculaire propre à l’effectuer.
222.Gerboin rapporte une expérience différente de la précédente, mais qui y est tout à fait analogue par l’explication qu’elle m’a suggérée, quoique je ne l’aie pas répétée.
Un disque d’argent ou de zinc est placé à 38 centimètres d’un couple voltaïque, argent et zinc ; on tient le pendule suspendu entre eux. Le mouvement devient circulaire, parce que la pile a plus d’intensité,