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Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/217

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trice qu’il reçoit d’un fluide que le corps de l’homme lui transmet, impression qui se lie à sa forme et à sa composition chimique, et qui varie selon l’état des corps au-dessus desquels il est soutenu. Or, tous ces caractères se retrouvent dans la constitution du pendule organo-électrique. La circonstance qui distingue le mieux ces machines, c’est que la seconde présente dans ses opérations une plus grande diversité de formes et des dimensions qui les rendent plus commensurables. On doit ajouter que l’appareil pendulaire jouissant d’un plus haut degré de mobilité, et son action étant susceptible d’être excitée par un plus grand nombre de personnes, l’usage de ce moyen devient plus étendu, en même temps qu’il offre des résultats plus précis et plus faciles à observer[1]. »

Ainsi l’analogie des deux ordres de phénomènes qui a frappé l’esprit de Gerboin comme le mien, malgré l’extrême différence de nos interprétations respectives, est certainement un motif de croire à sa réalité.

Enfin, avant moi, avant Gerboin, Ritter considérait la baguette divinatoire comme un double pendule qui, pour être mis en mouvement, n’a besoin que d’une force supérieure à celle qui produit les effets qui viennent d’être décrits.

227.Ma manière de voir n’est-elle pas confirmée aujourd’hui en tous points, par les passages que j’ai

  1. Recherches expérimentales sur un nouveau mode de l’action électrique ; par Gerboin ; page 242.