couvrit la trace des auteurs de l’assassinat de Lyon, il fallait bien reconnaître qu’en passant dans des lieux où existent des métaux, des eaux, etc., etc., en allant de Lyon à Beaucaire, puis de Lyon à Toulon et de Toulon à la frontière, ces corps avaient perdu toute action sur la baguette. Même conclusion lorsqu’à Lyon sa baguette tourna sur la serpe qui avait servi à la perpétration du crime, tandis qu’elle resta immobile sur deux serpes pareilles formées cependant de fer qui, dans les cas ordinaires, agissait sur elle (98). Enfin, l’influence de la matière dans le phénomène était encore amoindrie lorsque J. Aymar disait que les sensations qu’il éprouvait étaient telles, qu’il pouvait se passer de la baguette (81).
234.L’histoire de Mlle Ollivet et celle de Mlle Martin, que j’ai racontées d’après le père Lebrun, sont de véritables expériences qui mettent hors de toute discussion l’influence de la pensée sur le mouvement de la baguette, ainsi que j’en ai déjà fait la remarque (104).
Premier fait. — Mlle Ollivet avait la réputation incontestée de faire tourner la baguette sur les métaux, les sources etc.
Deuxième fait. — Les scrupules lui viennent de ce qu’elle entend dire de l’intervention de Satan dans le mouvement de la baguette. Elle demande à Dieu, à l’autel, de perdre sa puissance si cette intervention est réelle.
Après quoi la baguette cesse de tourner ou elle tournait autrefois.