De ce qu’il est dit (ib.) : il juge au milieu des juges (אלהים). Et d’où savons-nous que la Chekina se trouve avec deux qui sont assis pour s’occuper de la loi ? De ce qu’il est dit (Mac. III, 16.) : Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel y a été attentif (ניקשב) (Talm. : l’Éternel attend ceux qui parlent entr’eux de la loi) et l’a oui et on a écrit un livre de mémoire devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Que veulent-elles dire ces paroles : et qui pensent à son nom ? Raf Ase dit : celui qui pense à un précepte, et est empêché de l’exécuter, l’Écriture le lui compte comme s’il l’avait exécuté. Et d’où enfin savons-nous que la Chekina se trouve même avec un seul qui est assis et s’occupe dans la loi ? De ce qu’il est écrit (Exod. XX, 24.) : en quelque lieu que ce soit, que je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai là à toi et je te bénirai. Mais après avoir prouvé que la Chekina se trouve avec un, quel besoin y a-t-il de dire avec deux ? C’est
Page:Chiarini - Le Talmud de Babylone, vol. 1, 1831.djvu/301
Apparence