Page:Chiarini - Le Talmud de Babylone, vol. 1, 1831.djvu/302

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parce que les paroles de deux sont écrites dans le livre de la mémoire (Mala. ib.) tandis que les paroles d’un seul n’y sont pas écrites. Mais après avoir prouvé qu’elle se trouve avec deux, à quoi bon parler de trois ? Car si tu voulais dire : Le jugement n’existe que pour entretenir la paix dans le monde, et la Chekina ne vient pas y demeurer (on pourrait te répondre) : voici qu’il nous fait entendre que le jugement marche de pair avec la loi. Mais après nous avoir prouvé qu’elle est même avec trois, quelle nécessité de nous parler de dix ? C’est que la Chekina précède dix personnes (qui vont à la Synagogue) et qu’elle ne vient trouver trois juges dans (le beth-din) que lorsqu’ils y sont assis.

R. Afin, fils de Raf Ada, disait avoir entendu dire à R. Isaac : d’où savons-nous que le Saint, béni soit-il, se met les Tephillin ? De ce qu’il est dit (Ésa. LXII, 8.) :