Après cette lecture, qu’il fit très lentement, en pesant chaque mot, Francisque, qui était encore en costume de chasse, laissa tomber ses regards sur le large couteau qui pendait à sa ceinture et avec lequel il avait achevé plus d’un sanglier.
Il eut un étrange sourire. L’ancien bohème, les yeux sur cette arme, pensait :
— Et il y a des imbéciles qui, en pareil cas, se serviraient de leur couteau !
Il roula la lettre sur elle-même, l’approcha du flambeau, et quand elle fut près d’être entièrement consumée, se servit du peu qui restait pour allumer son cigare.
— Bah ! s’écria-t-il en soufflant sur la cendre noire du papier, qui s’éparpilla alors dans la pièce, est-ce que depuis longtemps je ne m’attendais pas à cela ?…
Et paisiblement il alla à la cuisine. Dans le corridor, il rencontra la bonne, à laquelle il dit :
— Viens m’aider à vider mon carnier.
Elle le suivit. Il lui demanda :
— Madame est couchée ?
— Oui, monsieur.
— Henri n’est donc pas venu ce soir ?
— Pardon, monsieur.
— Mais vois donc la belle chasse que