Aller au contenu

Page:Chincholle - Dans l’Ombre, 1871.pdf/26

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 26 —

leurs dépendances, mes terres et mes bois, évalués à une somme d’à peu près cinq cent mille francs, à condition qu’il fera pendant cinq ans, dater du jour de ma mort, une rente annuelle de quinze cents francs à mon petit-neveu Henri Astier et qu’il s’engagera à ne lui donner rien de plus et à ne pas prolonger la durée de cette rente. Dans le cas où M. Jacquin n’accomplirait pas strictement cette condition, ces cinq cent mille francs seraient proportionnellement répartis entre mes autres légataires.

6o Il sera remis à mon notaire, en même temps que ce testament, deux lettres dont une par moi écrite et une autre par moi visée. Ma volonté est qu’il les ouvre devant témoins le 27 août 1869 et qu’il s’empresse alors d’en faire exécuter le contenu.

Je prie M. Bernier, mon notaire, mes témoins et M. Jacquin de garder le silence sur ce dernier article jusqu’à l’ouverture desdites lettres.

Fait par-devant notaire à Morlancourt, le 29 août 1864.


Signé : Jean Astier.