Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/10

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COUPLETS.
I
––––––La femme est un être fragile
––––––Inconstant, fantasque et léger,
––––––Bonne à vous échauffer la bile,
––––––A vous faire enrager !…
––––––Il est bien des moments, où l’homme
––––––L’envoie au diable volontiers !…
––––––Mais il en est d’autres, en somme,
––––––Qui font passer sur les premiers !
–––––––––Oui, le mariage
–––––––––Est pour l’homme sage
–––––––––Le port où l’on nage
–––––––––Loin de tout orage ;
–––––––––C’est pour le pèlerin
–––––––––Le terme du chemin ;
–––––––––Et dans mon ménage,
–––––––––Faisant mon ouvrage,
–––––––––Avec grand courage,
–––––––––Je serai, je gage,
–––––––––La crème des maris
––––––––––De ce pays !
CHŒUR.
–––––––––Oui, le mariage,
––––––––––––––––––Etc.
MARCASSOU.
II
––––––Et puis plus tard, ô sort prospère !
––––––A force d’ardeur et de soins
––––––On a des enfants, heureux père,
––––––Qui vous ressemblent… plus ou moins !
––––––Si l’on aime bien son épouse,
––––––Si l’on n’a pas le cœur changeant,
––––––On peut en avoir trois… six… douze…
––––––Car l’appétit vient en mangeant !
–––––––––Oui, le mariage.
––––––––––––––––––Etc.
GABASTOU.

À la bonne heure, voisin… Je vois que vous êtes gai…