geste fortement prononcés lui firent enfin comprendre qu’il fallait mettre le paquet dans sa poche.
Le reste de la journée n’eut rien d’intéressant. Ce qui s’est passé depuis amènera peut-être des événements dont vous serez contente, au moins pour ce qui regarde votre pupille ; mais il vaut mieux employer son temps à exécuter ses projets qu’à les raconter. Voilà d’ailleurs la huitième page que j’écris, & j’en suis fatigué ; ainsi, adieu.
Vous vous doutez bien, sans que je vous le dise, que la petite a répondu à Danceny[1]. J’ai eu aussi une réponse de ma belle, à qui j’avais écrit le lendemain de mon arrivée. Je vous envoie les deux lettres. Vous les lirez ou vous ne les lirez pas ; car ce perpétuel rabâchage, qui déjà ne m’amuse pas trop, doit être bien insipide pour toute personne désintéressée.
Encore une fois, adieu. Je vous aime toujours beaucoup ; mais je vous en prie, si vous me reparlez de Prévan, faites en sorte que je vous entende.
Lettre LXXVII.
D’où peut venir, Madame, le soin cruel que vous
- ↑ Cette lettre ne s'est pas retrouvée.