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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/43

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sûrement écrasé ! Un papillon, répondit d’un air surpris celui qui me tenait embrassée, je n’ai point vu de papillon ! Non, non, je l’aperçois, m’écriai-je ; heureusement vous n’y avez pas touché. Mais, vous, mon cher Adolphe, quel hasard vous amène ici, ajoutai-je en lui sautant au cou ? quel plaisir j’éprouve à vous revoir ! Par quelle raison ai-je été privée si long-temps de ce bonheur ? Cela serait trop long à vous dire, me répondit Adolphe en reprenant sa première attitude ; vous le saurez une autre fois. Dormez encore : si vous saviez combien cela vous rend jolie, vous ne vous seriez pas réveillée si mal à propos. Je n’en ai plus envie, mon cher Adolphe. Mais que faites-vous donc là ? J’admire la plus jolie gorge du monde, me répondit-il en me donnant un