Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/478

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partemens, et nous nous trouvâmes dans un boudoir délicieux, dont Versac ferma soigneusement la porte dès que nous y fûmes entrés.

Je fis un mouvement qui décela mon inquiétude. Rassurez-vous, charmante Julie, me dit Versac avec malignité, vous savez que je suis un homme sans conséquence, n’avez-vous pas mille preuves de ma docilité ! Je n’ai eu d’autre dessein que de causer un quart d’heure avec vous. Ce réduit n’est-il pas enchanteur, continua-t-il en m’entraînant sur une couche moelleuse ? les parfums qu’on y respire jettent le trouble dans tous les sens ; il faut avoir votre froideur pour rester ici sans éprouver d’émotion.

Versac, tout en faisant l’éloge de son boudoir, parcourait avec avidité des charmes que je m’efforçais