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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/544

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mais si votre mémoire est aussi fidèle que la mienne, les souvenirs délicieux de notre bonheur mutuel doivent encore exciter, dans votre âme, le feu le plus dévorant…

Vous cherchâtes, par tous les moyens que l’amour put vous suggérer, à obtenir la rose chérie, briguée par tant d’aimables candidats ; et, quoique plus aimable qu’eux tous, vous ne fûtes pas plus heureux. Cette bizarrerie vous, donna sans doute le désir de connaître les particularités de ma vie, et l’extrême amitié que j’ai conservée pour vous ne m’a pas permis de vous refuser.

Je ne sais sous quel point de vue vous considérerez mes nombreuses folies. L’amitié, toujours indulgente, les excusera sans doute ; mais si vous étiez tenté de