Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/549

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par le don de sa main et de sa fortune.

Versac, après avoir parcouru une grande partie de l’Europe, est venu retrouver ses dieux pénates. Il ne m’a pas revue sans émotion, il avait conservé contre moi un ressentiment qui ressemblait presque à de l’amour. Je lui ai démontré clairement qu’il avait tort de m’en vouloir, puisque je n’avais fait que céder à un sentiment qui, de son aveu même, était irrésistible. Il a senti la bonté de mes raisons, et m’a voué l’amitié la plus tendre ; sentiment que je partage beaucoup plus sincèrement que je n’ai partagé son amour, Après Adolphe, c’est l’homme que je vois avec le plus de plaisir.

Caroline et toujours à Marseille ; son goût pour les femmes n’a fait