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Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/162

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ertes.


IX.

Cependant, tout en appliquant l’eau du Léthé sur mes plaies pour y éteindre le souvenir cuisant de mes douleurs, je ne pus empêcher que plus d’un doux souvenir ne pérît, que plus d’une suave image ne vînt à s’évanouir en moi. Les esprits me dérobèrent soudain celle des aurores grecques si sereines, si rosées, pour me montrer en retour l’aube d’un jour lointain, l’horizon d’une patrie nouvelle et à jamais chérie.


X.

Non, les étoiles qui brillent jusqu’au fond des mers, qui, à la lumière, prennent toutes les couleurs du prisme et paraissent si éblouissantes dans l’abîme des ondes, que les dauphins hérissent leurs écailles argentées et tournent en silence autour de leurs rayons comme des vampires.


XI.

Non, ces étoiles n’effraient pas autant ces monstres farouches de leur lueur mystéri