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Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/170

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înant après lui une chaîne d’esprits aériens semblables aux grues voyageuses. Le monde le raille, mais le paysan au cœur simple sait la puissance du mendiant sur les reptiles venimeux ; il sait que l’image d’un monde mystérieux se reflète sur sa terne pupille, rendue insensible à la lumière du jour.


XXVI.

Son regard, voilé par la main divine, glisse souvent sous terre, suit un filon d’or et parvient à percer les tombeaux mystérieux et les dolmens antiques. Alors le fond de ces sépulcres lui apparaît tout lumineux, la poussière des morts s’y dresse, prend des formes humaines, et va de nouveau se disperser dans le néant.


XXVII.

Oui, ce sont là les merveilles que voient ces pauvres souffreteux, tandis que souvent on se moque de leur attitude pensive. Cette sagesse qui force la vérité à lui livrer ses secrets, le front ceint d’une couronne de