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Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/169

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encore, lorsque je viens à pénétrer dans une sombre contrée ou dans une forêt épaisse, une telle tristesse s’empare de moi que je voudrais m’arracher les entrailles, et que je demande grâce à mes propres souffrances.


XXIV.

C’est aussi à la clarté des étoiles sous-marines que je comparais alors l’apparition de ce peuple qui, loin de toute discorde, vivait dans ses chaumières, sous l’ombrage des pommiers qui lui donnaient sa boisson. Ses propres rois le gouvernaient, cette merveilleuse génération de Lekh qui renfermait dans son sein tout le verbe de la Pologne, et tenait en main la puissance et la verge miraculeuse de Moïse.


XXV.

Je connais bien maintenant cette faculté que l’esprit a de voir sous terre ; c’est un miracle qui se manifeste souvent dans un vieux mendiant de village poursuivi par les chiens qui le voient dans sa marche, tra