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Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/187

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toilé qui, dans l’Edda, s’avance vers le soleil, ramasse avec sa queue les étoiles, ces fleurs de la voûte azurée, les engloutit dans ses poumons embrasés et les rejette imprégnées de son haleine de feu.


LXII.

C’est sur la splendide vierge que, furieux, infernal, puissant et d’autant plus terrible que j’étais malheureux, je fixai tous les éclairs de mes yeux, ayant plus soif de sa possession que de la liberté. Comment alors cette vierge de bon secours m’ouvrit-elle un guichet dont l’huile avait silencieusement forcé les gonds ? c’est là ce qu’il faut laisser dans l’oubli, car un nuage sanglant me dérobe le tableau.


LXIII.

Mais elle, chaste, pure, et n’ayant pas la conscience de son action, m’enleva d’une seule parole vers des régions sublimes. Alors cette divine maîtresse du chant et de la harpe, animée d’un esprit tout céleste et se ra