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Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/188

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ppelant peut-être une existence primitive menée par elle dans l’antique Rome, se mit à me raconter comment elle avait lu dans le livre d’une Sybille qu’un jour des aigles, montés sur des chevaux, lui arracheraient sa couronne de la tête.


LXIV.

L’étrange songe fixa si profondément sa vision dans sa mémoire qu’elle en fit un récit exact à son père, et déjà, tout pensif et le front assombri, il allait appeler les devins pour avoir l’explication du rêve quand, revenant soudain, moi aigle armé, je rangeai dans la cour du château mes guerriers parés de leurs dépouilles ailées, et réalisai ainsi le rêve aussi clairement que si c’eût été à la lueur des éclairs.


LXV.

Voilà ce que me dit l’infortunée en s’accusant presque elle-même comme d’un crime d’avoir rêvé au moment où, à la clarté de la lune, aux éclats de la foudre et hér