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xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxReport 
 447,000 f. » c.
ques, imprimerie, livres et musique sacrée, outillage, etc., etc. 
 320,972 f. » c.
Dépenses du collège et des études du personnel destiné à recruter la mission 
 119,621 f. » c.
Les affrètements et les voyages aux îles Tuamotu durant 20 ans 
 20,000 f. » c.
Les dépenses des six derniers mois de 1869 non portées dans les comptes de Paris 
 20,000 f. » c.
Les dépenses de l’année 1870 non encore arrêtées mais qu’on peut estimer à 
 40,000 f. » c.
─────────────
TOTAL 
 967,593 f. » c.

La différence entre ces 967,593 francs et la somme totale reçue est de 293,139 francs qui représentent ce qu’a coûté en 21 ans le personnel de la mission, tant en logement qu’en nourriture, vêtements, etc., etc.

Encore faut-il remarquer que sur cette dernière somme on a dû prélever les frais du culte pour les cures autres que celle de Papeete.

Le personnel, de la mission est de dix-sept personnes. Ce chiffre est la moyenne des 21 dernières années.

Si nous multiplions ce chiffre 17 par le nombre des années 21 et qu’avec le produit 357 nous divisions la somme 293,139 fr., le quotient de cette division, qui est de 821 fr. 11, nous apprend qu’un missionnaire catholique à Tahiti, aux îles Gambier et aux îles Tuamotu dépense chaque année pour son logement, sa nourriture, son vêtement, etc., etc., la somme de 821 francs et 11 centimes.

Avant de terminer ce chapitre, nous allons revenir un instant sur nos pas. Nous avons dit plus haut que ni dans les comptes de Paris, ni dans ceux de Valparaiso, ni dans ceux de Tahiti on ne peut trouver aucune trace de commerce. — C’est une erreur, et nous nous empressons de la rectifier.

En effet, dans les comptes de la maison de Valparaiso, en 1850, on voit qu’un missionnaire a fait une opération commerciale, et voici ce que c’est :

Dans les premiers jours de l’année 1850, un navire se trouvait sur la rade de Mangarèva, où il était venu prendre livraison d’une certaine quantité de nacre déjà achetée.