rue des Beaux-arts, 10, afin que l’argent soit chez Sophie où Mr Léonce ira prendre 500 Frs. Quant au reste, 318 francs, j’enverrai chez Sophie mon roulier Mornand que vous connaissez, chère bonne, et à qui je dois 300 francs. Je l’enverrai muni d’un billet de moi, et si Sophie était trop malade pour s’occuper de ces payements, veuillez en charger Enrico[1]. On ira à votre domicile, ainsi il n’y a personne à déplacer, si ce n’est pour faire payer Buloz qui n’est jamais pressé d’envoyer.
Adieu, pardon mille fois, chère amie, de vous charger de pareilles choses. Je n’ai pas le moyen d’aller à Paris encore, je ne réponds donc pas à vos questions sur mon établissement. Merci mille fois de vos offres, il me serait doux d’en profiter ![2]
11. — Frédéric Chopin à Albert Grzymala, à Paris.
Mon très cher,
Je dois absolument te voir aujourd’hui, serait-ce même pendant la nuit… à minuit ou à une heure du matin. Ne crains aucun embarras pour toi, mon chéri ; tu sais que j’ai toujours su estimer ton cœur. Il s’agit d’un conseil que j’ai à te demander.[3]
Ch.
- ↑ Beau-frère de Carlotta Marliani.
- ↑ George Sand avait l’intention de s’installer à Paris. En attendant d’en avoir la possibilité matérielle, elle accepta la proposition de la comtesse Marliani qui l’avait invitée à descendre chez elle.
- ↑ Grzymala, ce vieil ami de Chopin, était le confident du grand musicien et celui de George Sand.