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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/106

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Les Ribaud

en échangeant un « au revoir » qui en disait gros de désirs inexprimés… Au revoir… mais quand ? mais où ? Je n’irai toujours pas le relancer dans le Fort, parmi les canons, les tourelles, les ponts-lévis, et je crains beaucoup qu’il n’ose pas affronter le regard sévère de mon père.

Il est pourtant bien bon ce pauvre père ; ce n’est pas lui, oh ! non, par exemple, qui voudrait en aucune manière contrister le cœur de sa Madeleine. Pour rien au monde, non plus, sa Madeleine ne voudrait lui faire du chagrin.

 

Vous aimeriez ça, vous, être cantinière ? Il a prononcé sans façon cantignière, mon vieux François, et son petit œil narquois me reluquait en dessous ou en dessus.

— Que veux-tu dire ?