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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/156

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Les Ribaud

remettais trois mots sur une carte : « Tenez-vous prêts. » Je n’avais pas le temps d’en dire plus long, vous comprenez.

— Et vous retournez ?

— Cette nuit… À moins que vous n’ayez des nouvelles absolument certaines sur l’heure de la mise en route des habits rouges.

— Il y aura une forte besogne à faire.

— Je le sais.

— Combien y a-t-il de ponts ?

— Neuf ; je les ai comptés. Si j’apprends que les ennemis doivent se déplacer demain ; je les fais tous démolir cette nuit. Cinq heures, ça suffit. Ça les retardera toujours un peu dans leur marche et nous aurons le temps de préparer nos retranchements, si ça n’était pas encore fait. Avec un peu de courage, ce