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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/183

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Les Ribaud

— Grand Dieu !… la suivre… la suivre quand même, la suivre quelle qu’elle soit, la suivre si elle devait me conduire d’un côté et lui de l’autre… Le pourrais-je ?

— Tu le pourras, Madeleine, si tu es bonne.

— C’est bien, je vous le promets… C’est que je m’en étais tracé un chemin, probablement bien différent de celui que vous allez m’indiquer… un chemin qui me conduisait au Fort, aux pieds de Percival… J’avais pris la résolution d’aller lui demander, au nom de notre amour mutuel, de ne point se battre demain contre mes compatriotes… car ils vont se battre, monsieur le curé…

— Je le sais.

— …de ne point commander ses soldats dans la bataille contre les nôtres… et