François, au nom de l’orgueil national, au nom de mon père, m’a défendu de le faire. La fierté de sa race et de la mienne lui donnait peut-être le droit de me conseiller ainsi, mais est-ce que la fierté de mon amour, de mon amour plus grand que tous les orgueils réunis, est-ce que la fierté de ma conscience ne me commandait pas aussi à moi d’empêcher qu’il y eût du sang entre Percival et moi ?… Et cependant j’avais résolu d’obéir à l’ordre de François, de subordonner mon amour à l’orgueil de mon père et j’étais venu demander à Dieu de briser par miracle cet amour ; mais, mon bon curé, quand j’ai voulu ouvrir la bouche, je ne me suis pas senti la force… pas seulement la force d’aller plus loin.
— Tu es une noble jeune fille, Madeleine… mais il ne faut pas que la sincérité