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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/191

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Les Ribaud

mis de suivre la route que je te tracerais, quelle qu’elle fût. Eh ! bien, aime-le. Il est bon, il est généreux, il n’a jamais rien fait vis-à-vis ta race ou ta famille qui ne lui ait été commandé par son devoir et sa propre loyauté de soldat. Il t’aime autant que tu l’aimes

Mais… mon père… Gabriel… interrompit Madeleine.

— Qu’importe. Aime-le.

Et le bon curé étendant la main vers le sanctuaire où scintillait encore la petite lampe :

— Il y a là quelqu’un, Madeleine, à qui il faut toujours obéir.