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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/242

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Les Ribaud

patriotes et les soldats ?… Montons, nous entendrons et nous verrons mieux du haut de l’élévation.

— Est-ce que le régiment des habits rouges pouvait passer par un autre chemin pour se rendre à Saint-Charles ? reprit François.

— Non ; à moins d’allonger considérablement leur trajet.

— Eh bien ! il n’a pas passé ici. Voyez, aucune piste, aucune trace de roues, aucun piétinement quelconque sur la terre gelée.

Et les deux hommes, anxieux et troublés, écoutèrent de nouveau.

Cette fois, le son arriva très distinctement et ils entendirent, au bout d’un moment, un craquement sourd et prolongé. Ils se regardèrent. C’est qu’ils avaient compris.