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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/247

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Les Ribaud

plètement les cris de guerre des sauvages. C’est devenu Anglais contre Français, et les embuscades ont fait place à la stratégie. Ceux-ci veulent conserver, ceux-là veulent conquérir.

Les forts, peuplés par les soldats français de Vaudreuil, de Bougainville, de Bourlamaque, résistent aux miliciens anglais de Webb, Mercer, Abercromby, Amherst, qui ébauchent les premiers succès qui doivent leur gagner bientôt tout le pays.

Mais, auparavant, on lutte, on se bat, on s’acharne jusqu’au bout à la victoire qui s’éloigne toujours de plus en plus. Et quand le désastre final des Plaines d’Abraham eut tout perdu, ces mêmes vaillants lutteurs du Richelieu se raidissent encore contre le sort et se cramponnent quand même à un espoir impossible.