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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/274

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Les Ribaud

les sympathiques encouragements de mon curé.

À l’entendre me parler ainsi, je me sentais, petit à petit, revenir à la vie. Je le jugeais mon complice et il me semblait qu’il roulait de ses mains des pans de rocher, des blocs de terre énormes qui comblaient peu à peu le gouffre que je vois toujours béant entre Percival et moi.

Que ça m’a donc fait du bien, après les tristes journées que je viens de passer.

Je n’entrevoyais point d’espoir possible et voilà que tout à coup mon amour me ressaisit plus violemment que jamais et me met sous les yeux une route toute nouvelle parée de fleurs et de verdure.

Oh ! bon abbé Michaudin, c’est vous qui les répandez et les arrosez, ces fleurs !

Jamais la