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LA TRAME ROMPUE ET LA GRANDE PITIÉ DE JEAN

VIII

La trame rompue et la grande pitié de Jean


Le bon curé de Saint-Germain a bien réfléchi depuis l’instant où, heureux encore et sans souci, il tranchait de son grand couteau la pâte affriolante du gâteau des Rois, et, du même coup, inconscient, la trame de son roman pastoral. Des événements des plus graves vont maintenant se précipiter qui le feront réfléchir davantage sur l’inanité de nos rêves les plus charmants, sur les mécomptes de nos projets les plus généreusement édifiés, où l’on prend trop candidement comme facteur l’abnégation des vanités sociales. Dans la paix si douce pourtant de son presbytère, il se révolte très secrètement contre la tyrannie de cette société et contre tout ce qui de près ou de loin en accrédite ou prépare les exigences. Il se dit de ces choses