Aller au contenu

Page:Chouinard - L'œil du phare, 1923.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
202
L’ŒIL DU PHARE

l’arrivée de celui à qui il la doit, l’étonnante métamorphose qui a fait du paysan ou du matelot un savant métallurgiste.

Pendant ces deux années, au cours desquelles le jeune médecin s’est plu, en jouissant de sa richesse, à compléter son perfectionnement intellectuel par l’observation dans les milieux renommés du vieux monde aux usages encore forcément imprégnés d’aristocratisme, l’autre, par son travail et son intelligence, a su conjurer son mauvais sort : autour de son nom règne déjà, si légère encore qu’elle apparaisse, une auréole qui le distingue dans la tourbe égalitaire de la société purement démocratique ; il est devenu quelqu’un.


Séparateur