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PATRIE

À cette terre canadienne, qui momentanément a paru lui refuser son pain, Jean Pèlerin désormais fera son bonheur de n’avoir plus à demander que l’arôme des fleurs, autour de son logis, de même que sur la sépulture des siens qui l’y attendent, montant vers le ciel dans la sérénité de ses dernières années, comme l’encens propitiatoire et symbolique de son patriotisme et de sa reconnaissance.

Et à la vie canadienne, il donnera les derniers efforts de son esprit assagi, dans les pratiques d’une foi ancestrale qui complète le seul vrai bonheur possible en ce monde !

FIN

1923