VI
Aux rayons d’un bonheur anticipé
Heureux le jeune homme qui n’hésite pas à confier les premières aspirations de son cœur à sa mère !
Bien que chez elle un amour plus généreux se trouve appelé à abdiquer alors une partie des droits qu’elle avait faits absolus, la confiance ingénue d’un cœur pur est si belle chose que rarement les mères se refusent à chaperonner les premières amours de leurs enfants.
Heureux de même celui qui hérite du foyer paternel. « Il grandira sous le toit qui l’a reçu comme un ancêtre qui doit y régner, et le pressentiment de son règne le couvrira du bouclier qui fait les forts en même temps que la grâce de son âge lui donnera la tendresse qui fait les heureux. »
Aussi, la belle intimité puérile qui régnait jadis entre la veuve Pèlerin et son fils, qui