frondaison de son arrivisme. Et bientôt monsieur le député Félix Larive, fatigué, enivré surtout de son rêve, s’oublie et s’endort.
On discutait une mesure économique du gouvernement ; une nouvelle source de revenu à ouvrir au moyen d’un impôt sur une classe d’industriels plutôt que sur le produit. Contribution directe, s’écriait l’opposition renforcée d’un bon nombre de députés ministériels intéressés dans la fabrication. Contribution indirecte, soutenait le bloc du gouvernement.
Dire que la question fut pendant plusieurs heures longuement et sagement discutée, serait à peine rendre justice aux parlementaires qui, d’une part, se tiennent aux aguets de tout obstacle pouvant faire cahoter le char ministériel ; de l’autre, se portent fidèlement au secours de l’imposant véhicule en péril.
Tout à coup résonne le gong qui appelle au vote les sages de l’État. Monsieur le député de Bellechasse a sursauté dans son fauteuil et ses rêves ! Il ne sait trop ce qui