Or il y a deux sortes de partisans-quand-même : ceux qui s’attachent toute leur vie à la théorie, au parti, à la couleur politique, et ceux qui en tiennent pour la personne des hommes publics eux-mêmes.
En d’autres termes, il y a les esclaves de la glèbe et les valets de chambre.
Partant, les premiers nous feront du même homme un héros national ou un chenapan, selon qu’il favorisera leur préférence personnelle dans les mérites des partis. On les verra donc successivement porter un chef aux nues ou le vouer aux gémonies, s’il s’avise de ne pas toujours penser et agir comme eux. Ceux-là sont bien les gens du parti. Le candidat qu’on leur présente est toujours l’homme supérieur s’il porte leur drapeau. Ne leur parlez plus de sa valeur s’il le déserte.
Esclaves de la glèbe !
L’autre partisan-quand-même n’a qu’un principe : suivre la fortune et les principes de ses chefs, quelle qu’en soit l’évolution. Il n’a qu’une conviction ; c’est