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L’ARRIVISTE

cette campagne de presse dont on lui impose la direction, il aura moins à l’esprit les succès du parti que la sauvegarde pure et simple de nos droits, de nos privilèges, des principes !

Et faut-il le dire, ce sera peut-être ainsi qu’au jugement de certaines gens il paraîtra inférieur à sa tâche.

Vous ne défendez pas assez vos hommes, lui dira-t-on. Vous les laissez abîmer par les journaux adverses. Défendez donc vos chefs. Vos articles sont très bien, sans doute ; logiques, documentés, irréfutables, mais ils manquent de pétards qui attirent l’attention, font de la réclame au journal et dérident les gens.

Du pétard ! du pétard ! monsieur Guignard, si vous voulez que le tirage de la feuille augmente, que le patronage abonde et monsieur l’imprimeur s’enrichisse, ou devienne sénateur.

Mais lui s’obstine à dénoncer uniquement l’élément nocif du projet de loi ou de la mesure ministérielle. Il sait que :