rés en lui laissant des félicitations ou des consolations, trop souvent n’a-t-il pu s’empêcher de constater l’inutilité de ses travaux ; d’avoir l’intuition du caractère transitoire de cette vie non orientée.
S’il avait bien voulu lutter, mettons comme tout autre en poursuivant l’idée assez vague de son établissement dans le monde, mais principalement parce qu’on le lui demandait, parce qu’on l’y forçait, il lui était cependant toujours resté à l’esprit, même dans les plus forts entraînements de la mêlée, quelque chose d’indécis, d’insincère ou d’incapable, qui lui faisait accepter avec tant de placidité le succès comme l’insuccès. Que lui importait-il, après tout, une fois les amis et les aides partis, d’accepter le mécompte là où il avait si peu compté ? Mais s’il en était venu comme à suspecter son droit aux biens et aux honneurs de ce monde, par contre, les terribles revers de son ami devaient lui servir d’épreuve et suppléer à son expérience personnelle.