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L’ARRIVISTE

désormais l’objet de ses rêves, de sa convoitise. De moins en moins, on le verra s’attarder à l’étude des dossiers et à la pacotille de la procédure ; la publication qu’il consultera avec le plus d’intérêt à son bureau, ce sera la Gazette officielle, au chapitre des ventes en justice, des bonnes spéculations à faire sur l’immeuble. Il a déjà maints pignons sur rue ; il en suppute les rapports avec beaucoup plus de contentement que tous les mémoires de frais où Guignard émarge pour moitié. Quand il apparaît dans les conciliabules de la finance, il sent, avec des soubresauts très-intimes d’orgueil, qu’on a conscience de sa valeur sur le marché ; ce qui l’engage à ne rien négliger des si petites choses qui puissent concourir à l’augmenter davantage.

— « Je remarque, dit-il un jour à Guignard, que tu négliges un peu trop les exécutions, et cela malheureusement dans mes causes personnelles. On dirait qu’il y a parti pris chez toi de traîner en longueur dans tout ce qui me concerne. Il