30 juin
Je lui assurait que la voix de la nation réglerait ma conduite et que je serais disposé a mettre l’etat des choses devant ses yeux à une Diète. — Il convint que se serais bien heureux de pouvoir gagner du tems — Il parla d’une lettre du Roi de Dannemarc, mais ce qui est à remarquer c’est qu’il n’en est pas le porteur, cette lettre est confiée aux plénipotentiaires des cours alliées — qu’elle faiblesse!
1 juillet
Les envoyés des cours alliés, qui avoient été reçus à Svinesund par l’Aide de Camp Rosenøm; ou le General Steigentesch lui avait d'abord réprimandé qu’il restait au service norvégien étant né danois; furent conduits de Moss içi par le Gentilhome de la Chambre Kalten- bom et vinrent à l’audience chez moi a 3 heures —
Les Membres du Conseil etoient présents —
Le Général Orlow prononça un discours des son entrée dans ma chambre et il déclara au nom des quatres puissances alliés qu’elles, garants du traité de Kiel, avoyent envoyés leurs plénipotentiaires içi pour demander, l’accomplissement de ce traité et pour arranger définitivement les conditions qui pouvayent assurer le bonheur du peuple norwegien. — Que c’etoit par égard pour celuiçi et pour moi personnellement qu’ils s’etoyent déterminés à cette démarché et qu’ils m’invitait a y concourir m’avertissant des dangers que coure le peuple norwegien puisque dans le cas le plus malheureux des forces russes, prussiennes et même autrichiennes sont à le disposition du Prince Royal de Suede. Le sort de la Norwege ne pourrait alors point être incertain et ce ne serait qu’une province au lieu que cela pourrait actuellement s’assurer son indépendance constitutionnelle sous la domination suédoise. —
Je repondis a peuprès: D’apres ce que vous venez de me dire Mess, je devrais desespèrer du salut de mon peuple, mais je crois en Dieu qu’il ne voudra point abandonner la juste cause de mon peuple J’avoue que je me suis fié aux grandes puissances que les mêmes principes qui ont guidé leurs efforts pour la délivrance des peuples guiderait aussi leur conduite vis a vis du peuple norvégien qu’ils ne voudrait point rendre les peuples d’Allemagne et d’Espagne à la liberté et en même tems opprimer celui de la Norwège qui n’a offensé personne et qui ne desire que de vivre en paix entre ses rochers. Je vois
