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CHRISTIAN FREDERIKS DAGBOK 1814.


10 Juillet

sujets soyent délivrés des armees étrangères et nombreuses qu’ils ont à nourir —

Le Conseil auquel j’avais appellé Mons. Diriks etoit occupé à dressé le projet de la constitution que le Roi de Suede devait adopté sous la Garantie des autres puissances et que je voulais proposer à la Diète, lorsqu’il serait question de l’Union à l’amiable ainci que des stipulations en faveur de la Norvège que je demandais au Roi de Suede. Le tout a été fait avec beaucoup de Eftertanke[1] en se figurant une telle union comme la Norvegue devait la souhaiter lorsqu’elle ne serait plus à éviter. L’interet de la Suede y est aussi ménagée de sorte qu’elle porte l’empreinte de la sincérité de mes intentions.

13

Je montrais tout ceci à Orlof le 13 qui ne fit pas beaucoup de remarques puisqu’il n’avait pas comme il le dit droit de le faire, ce serait a eux a y repondre, cepandant le changement à legard de la Note B ne lui déplut pas et j’envois mes lettres à ces Messieurs le 14 au matin —

14

L’envoye de Prusse etoit encore le 11 chez moi à me porter son esquisse pour la lettre au Roi de Dannemarc; il y avait inserré que j’abdiquerai dans tous les cas, et que je ferais entrer des troupes suédoises dans les forteresses lesquels points je lui fis dabord remarquer être hors de l’accord que javais prix avec eux — Je me mis écrire ma lettre au Roi de Dannemarc en danois et j’en donnais une traduction à lire à Orlof; qui la trouvais un peu forte et il remarqua surtout que javais dis à tort que les Envoyés avait reconnu qu’une Diète seule pouvait décider du sort de la Norvège si la voie des armes ne devait pas le faire, de même que les Envoyés avait reconnus que j’avais tout fait pour éviter la guerre. J'y changais un peu en me servant pour la prèmière phrase des mots de la Note même des Envoyés dat. 7 Juille et pour la seconde d’un je crois —

Le 15

je reçus la réponse des Envoyés à mes notes elle etoit tout afait diplomate, ils regrettaient en de ne pas voir accepter leurs propositions, ils déclaraient que les avantages stipulés dans les bases d’union néquivalait en aucune manière les sacrifices proposées pour l’armistice,

  1. Tilføiet med blyant.